Petit Verdot

Petit Verdot

Variantes : Verdot, Verdau, Lambusquet (Pyrénées, France).

Ce cépage peu répandu en dehors du Bordelais, a failli disparaître au milieu du siècle dernier car il est très coûteux à entretenir. Les Bordelais ont fait de nombreux efforts pour le conserver car il permet d’enrichir en sucres ou en tanins certains cépages lors de l’élaboration des meilleurs crus, surtout dans le Médoc.

Rares sont les régions où on le retrouve en monocépage. En vin d’assemblage, il rentre à des concentrations inférieures à 10 %.
Par exemple au Château Margaux, on lui réserve entre 6 et 7 % de l’encépagement.

C’est un cépage à maturité tardive utilisé dans les assemblages médocains, mais qui commence à être cultivé en Amérique du Sud.

Caractéristiques organoleptiques principales :

Le Petit Verdot a un fort potentiel en sucres et en matières tanniques qui en fait un très bon complément du Merlot ou du Cabernet Sauvignon en Bordelais.

Il n’apporte pas d’arômes caractèristiques, sauf parfois un peu de violette. Il permet, en revanche, de faciliter l’épanouissement des arômes vanillés liés au passage en fûts de bois. Il apporte au vin également une belle robe grenat foncé.

Principales zones de culture :

Accommodations recommandées :

Dans le cas rare où on le retrouve en monocépage, il est capable de faire des vins virils, étoffés, de mariage facile avec les gibiers à poils et les viandes épicées.

La température de consommation idéale est de 17-18 °C. Il est préférable de faire aérer le vin en carafe au préalable.

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